En date du 7 juin
Qui a dit que les prairies n’étaient d’aucun intérêt? Contrairement à toutes attentes de ma part, j’ai découvert une vie sauvage plus riche que jamais, des paysages à en couper le souffle, des scènes complètements inattendues… Les Grasslands ne m’ont pas déçue! Je les imaginais plates jusqu’à l’horizon, or les vallées, les canyons, le désert, les lacs et les montagnes font partis intégrante du panorama ici.
Notre hôte de Swift Current nous avait suggéré un petit détour vers le Sand hill (desert). Cependant, je ne le vous l’ai pas dit, mais toutes les routes secondaires sont en poussière de roche et comme notre bonne amie la pluie nous accompagnait toujours, on a eu droit à un beau mélange bouetteux aussi glissant que de la slush dans la route devant nous mener à cet endroit. Après 30 minutes de slalom et quelques beaux blasphèmes de Justin, nous nous sommes introduits dans une entrée de champs clôturé et « prohibited ». On nous avait dit d’y aller pareil, que ces avertissements étaient seulement destinés aux assureurs (??). Incertains, nous avons pénétré ce terrain pour aller voir, du haut de la colline, le désert qui devait se dresser devant nous. Après quelques pas seulement, un bruit sourd a retenti et, hébétés, nous avons préféré rebrousser chemin. À la sortie, j’ai pu lire un panneau avertissant du danger à traverser cette clôture en raison de la pression exercée par l’huile (???). En tout cas, nous avons fini par reprendre la route direction Alberta.
Notre hôte de Swift Current nous avait suggéré un petit détour vers le Sand hill (desert). Cependant, je ne le vous l’ai pas dit, mais toutes les routes secondaires sont en poussière de roche et comme notre bonne amie la pluie nous accompagnait toujours, on a eu droit à un beau mélange bouetteux aussi glissant que de la slush dans la route devant nous mener à cet endroit. Après 30 minutes de slalom et quelques beaux blasphèmes de Justin, nous nous sommes introduits dans une entrée de champs clôturé et « prohibited ». On nous avait dit d’y aller pareil, que ces avertissements étaient seulement destinés aux assureurs (??). Incertains, nous avons pénétré ce terrain pour aller voir, du haut de la colline, le désert qui devait se dresser devant nous. Après quelques pas seulement, un bruit sourd a retenti et, hébétés, nous avons préféré rebrousser chemin. À la sortie, j’ai pu lire un panneau avertissant du danger à traverser cette clôture en raison de la pression exercée par l’huile (???). En tout cas, nous avons fini par reprendre la route direction Alberta.
Intrigués par d’imposantes collines blanches se dessinant au loin (non pas les rocheuses), nous avons bifurqué, à nouveau, de notre parcours pour s’en rapprocher. En fait, se retrouvait là le Cypress Hills interprovincial park. Il est devenu rapidement évident que ces collines étaient, en fait, enneigées due à une très récente tempête ayant balayé région. La magie de noël s’est vite dissipée lorsque ma caméra numérique est malencontreusement tombée à l’eau. Mon enthousiasme a laissé sa place à un état de déprime et d’abattement. Mon sourire s’est effacé et le silence m’a envahi. Justin, lui-même affecté par cette perte, ne savait que dire pour me consoler. Quel pire moment qu’en voyage pour perdre une caméra? Heureusement, nos photos précédentes ne sont pas perdues, mais la caméra est maintenant condamnée à la poubelle, la lentille ayant été touchée.
Les dernières photos prises, directement du Cypress Hills.
Une visite au centre d’information touristique de la province nous a appris que le plus grand musée mondial sur les dinosaures se situait en Alberta. Comme le détour n’était pas si considérable, aussi bien ne pas passer à côté! WOW, WOW et REWOW! Ce musée était localisé directement dans un VRAI canyon profond, plus précisément dénommé les Badland (les mauvaises terres pour les coureurs des bois)! La descente vers ce lieu était vertigineuse, mais o combien hallucinante (je parle pour moi là, en moumoune invertébrée!). Un très long pont suspendu nous a permis d’admirer plus longuement le paysage sublime de cette région! Au moins, ma nouvelle caméra jetable a capté quelques images de ce décor enchanteur. Une journée entière aurait été, sans contredit, nécessaire pour découvrir cette belle région tout comme le musée, mais nous avons dû malheureusement écourter notre virée à Drumheller puisque qu’un B&B nous attendait à Calgary et l’heure se faisait tardive.
Je disais à Justin que moi, qui adore les animaux et la nature, ne pouvait pas être mieux servie au cours du voyage. En recensant toutes les bêtes qui ont détournées notre regard de la route, ne voyons nous pas, à cet instant, un coyote dévorer hâtivement une carcasse en bordure? Et voilà, une première pour nous deux. C’est au crépuscule, entourés d’une ou deux fermes isolées au beau milieu d’acres et d’acres de terre fertiles (grâce aux engrais chimiques bien sur) et des derniers rayons de soleil venant couvrir d’or les champs ondulant à perte de vue, que nous avons pris une pause pour apprécier ce moment d’enchantement.
Arrivés à Calgary, le charme a été rapidement relégué aux oubliettes (surtout dans le cas de Justin je dois dire hihihi) quand nous avons constaté qu’il n’y avait pas 1, 2, 3, 4, 5, mais 6 noms de rue IDENTIQUES!?! Mais à quoi ils ont pensé??? C’est bien pratique un GPS, mais il ne nous est d’aucune aide à 22h45 pour retrouver la résidence devant nous accueillir. Nous avions donc maintenant le choix entre 5 maisons de la même adresse, toutes aussi semblables les unes des autres. La 63 sur Beaconsfields way, la 63 sur Beaconsfield road, la 63 sur Beaconsfiel gate, la 63 sur Beaconsfiel close, la 63 sur Beaconsfiel road….et elles tournent en rond les unes autour des autres AHHHHHHH!!! Le chaos total! Plus rien à faire, nous sommes rendus à l’évidence qu’il ne nous reste plus qu’à réveiller la dame pour nous sauver la vie. Je m’attendais à ce qu’elle soit un brin sympathique à notre cause lors de sa rencontre, mais j’ai été un peu trop optimiste.. Comment je pourrais dire, elle semblait désappointée? Sur un ton vif et sec, elle s’est informée sur l’heure désirée pour le déjeuner et, surtout, l’heure de notre départ. Bon, on vient à peine de mettre notre pied dans la maison, qu’elle a hâte de nous voir partir?
Normalement, Justin et moi, dormons ensevelis sous une montagne d’oreillers, une pour la tête et pourquoi pas une ou deux pour les bras et les jambes (pourquoi pas un oreiller de corps?). Un petit caprice de confort ça fait du bien de temps en temps. Mais là, une tranche de pain pour dormir, je n’ai pas vu cela souvent depuis mon passage au Pérou. Une belle tranche de pain bien plate, même pliée en deux ou trois, ça ne reste pas bien épais. Nous avons mal dormi…
Ah! non ... pas la caméra à l'eau!! Bof, c'est quand même pas le pire qui peut vous arriver, vous allez pouvoir en acheter une autre. Et Calgary ... je vous l'avais dit!! Continue à écrire Caroline, c'est tellement intéressant! Je vous aime! diane xx