J'espère que vous excuserez mon retard pour vous tenir à jour. Les journées défilent si vite.
Une autre longue journée de route nous attendait aujourd’hui. 7h30 pour atteindre Regina et 2h30 supplémentaire pour se rendre à Swift Current. En fait, nous avons décidé de modifier légèrement notre parcours pour progresser plus rapidement dans notre voyage. Nous avons donc traversé le Manitoba et un peu plus de la moitié de la Saskatchewan. En franchissant la frontière entre les 2 provinces, un arrêt au Centre d’information touristique s’est imposé pour réserver un B&B (pas d’auberge jeunesse cette fois!) à Swift Current. Nous avons dîné dehors par une très maussade température et un bon 6 degré Celsius. Nous ne nous sommes donc pas éternisés sur les lieux.
Notre 2e arrêt a été à Regina et comme il pleuvait en trombe, nous n’avons même pas débarqué de la voiture. Je ne sais pas si c’est la température, mais la ville ne nous a pas semblée particulièrement intéressante. Nous étions contents finalement de ne pas y rester plus longtemps.
Une autre longue journée de route nous attendait aujourd’hui. 7h30 pour atteindre Regina et 2h30 supplémentaire pour se rendre à Swift Current. En fait, nous avons décidé de modifier légèrement notre parcours pour progresser plus rapidement dans notre voyage. Nous avons donc traversé le Manitoba et un peu plus de la moitié de la Saskatchewan. En franchissant la frontière entre les 2 provinces, un arrêt au Centre d’information touristique s’est imposé pour réserver un B&B (pas d’auberge jeunesse cette fois!) à Swift Current. Nous avons dîné dehors par une très maussade température et un bon 6 degré Celsius. Nous ne nous sommes donc pas éternisés sur les lieux.
Notre 2e arrêt a été à Regina et comme il pleuvait en trombe, nous n’avons même pas débarqué de la voiture. Je ne sais pas si c’est la température, mais la ville ne nous a pas semblée particulièrement intéressante. Nous étions contents finalement de ne pas y rester plus longtemps.
Dans les guides d’informations touristiques, plusieurs attractions étaient accrocheuses, mais toutes n’étaient pas accessibles. Puisque Moose Jaw était sur notre chemin, nous y avons fait un ricochet pour visiter les tunnels habités par les chinois lors de la construction du Chemin de fer du Canadian Pacifique. Poussés par l’espoir d’un avenir meilleur, le Canada a connu une recrudescence de l’immigration chinoise au début du 20e siècle. Ayant une taxe de bienvenue (plutôt de dissuasion), plusieurs de ces chinois ont vécu des années durant dans des tunnels sous-terrains de Moose Jaw ainsi que parce qu’ils étaient persécutés par la population en générale. Toute leur vie s’y déroulait : travailler, manger, dormir, fumer de l’opium, etc. Ils devaient souvent travailler plus de 14 heures par jours dans la buanderie ou le restaurant (ils préparaient les mets offerts aux clients fréquentant un restaurant chinois au-dessus d’eux, et devaient ensuite envoyer les plats par un système de levier puisque la population ne voulait pas être en contact avec des gens de cette nationalité, insensé n’est-ce pas?). La visite m’a donné froid dans le dos. Les tunnels étaient sombres et interminables. On aurait dit qu’ils vivaient comme des rats.
D’étranges amas blancs s’apparentant grandement à de la neige s’étendaient sur des kilomètres de longs ici et là peu avant Swift Current. Nous avons appris que ceux-ci consistaient en d’immenses lacs salés. Ce sel est récolté et sert de fertilisant tout comme d’isolant pour les maisons.
Nous sommes aboutis dans la petite contrée de Swift Current sur l’heure du souper. L’accueil a été plus que chaleureux. J’ai été immédiatement séduite par « the red old barn » et l’ambiance qui régnait dans la demeure. Notre hôte nous a laissé manger notre souper dans sa cuisine et nous a fait la conversation toute la soirée. Nous avons eu droit à une visite spéciale de sa ferme, par un temps toujours pluvieux et glacial. Elle nous a parlé de sa vache qui venait de subir une césarienne et nous a présenté son veau miraculé. Collectionnant les bois de divers cervidés, elle est accourue dehors pour aller chercher 2 spécimens particuliers, dont un crane de wapiti. Passionnée aussi d’ornithologie comme moi, nous avons feuilleté son livre à la recherche de bêtes aviaires qui vivent dans sa région. D’ailleurs, une 20aine de faucons rôdent en permanence au-dessus de sa maison à la balayant le sol pour y dénicher de petits rongeurs. Ces rapaces sont assez impressionnants en si grand nombre.
À ma grande surprise, un puma (lion des montagnes) a déjà été aperçu sur ses terres par des invités. La ville avait aussi fait un signalement similaire et avait suggéré de limiter les déplacements des enfants à l’extérieur pour éviter toute menace pour eux. C’est surprenant dans les prairies d’en retrouver. Mais faut avouer que les rocheuses ne sont plus bien loin et que ces fauves parcourent sans doute de très grands territoires à la recherche de proies. D’ailleurs, les antilopes seraient dans sa liste de choix… Mais que font des antilopes ici? Elles ne sont pas sensées vivre en Afrique?! Là j’avoue que j’ai été bouche bée! Hey bien je peux vous le confirmer pour en avoir aperçu un peu plus tard le lendemain dans la savane. En voici la preuve!
Finalement, notre hôte nous a partagé ses extraordinaires découvertes archéologiques sur ses terres. Des livres de recherches archéologiques ont même rapporté une de ses trouvailles, soit une roche ou ornent des gravures datant de plus de 3000 ans ainsi que des pictographes de 1200 ans environ. Grâce à ses jumelles, j’ai vu cette roche de mes propres yeux au loin. Nous souhaitions aller la contempler de près, mais le temps nous a malheureusement manqué.
Mon maillot de bain étant emprisonné ou plutôt enseveli sous les valises de la voiture, la dame m’a généreusement prêté de vieux vêtements pour que je puisse profiter du spa disponible!
Nous avons très bien dormi ce soir là, dans un lit plus que confortable.
Un couple de québécois d’un certain âge ainsi qu’un couple en provenant de l’île de Dermsey nous ont accompagné lors du déjeuner. Nos échanges, entrecoupés de français, ont été très enrichissant. J’ai découvert que l’île de Dermsey, qui est située dans la mer entre l’Angleterre et la France, est un pays indépendant, mais toujours sous la tutelle de la couronne britannique (un peu comme nous). 66 000 habitent cette petite région et vivent d’une culture très british également. Leur petit-déjeuner est surtout composé de porridge comme ils nous l’ont fait remarqué (les œufs, bacons et toasts que nous mangions ne font pas vraiment partis de leur menu habituel). Nos échanges ont été passionnants. Je garde un très bon souvenir de ce court instant partagé avec eux.
C’est donc avec un brin de nostalgie que nous avons quitté cet « Old red barn » pour une nouvelle destination, cette fois, Calgary, la ville du Western!
Un couple de québécois d’un certain âge ainsi qu’un couple en provenant de l’île de Dermsey nous ont accompagné lors du déjeuner. Nos échanges, entrecoupés de français, ont été très enrichissant. J’ai découvert que l’île de Dermsey, qui est située dans la mer entre l’Angleterre et la France, est un pays indépendant, mais toujours sous la tutelle de la couronne britannique (un peu comme nous). 66 000 habitent cette petite région et vivent d’une culture très british également. Leur petit-déjeuner est surtout composé de porridge comme ils nous l’ont fait remarqué (les œufs, bacons et toasts que nous mangions ne font pas vraiment partis de leur menu habituel). Nos échanges ont été passionnants. Je garde un très bon souvenir de ce court instant partagé avec eux.
C’est donc avec un brin de nostalgie que nous avons quitté cet « Old red barn » pour une nouvelle destination, cette fois, Calgary, la ville du Western!
Très intéressant Caroline, vraiment. Mais je t'avertis .. qui dit Calgary ... dit GPS!! Il vous sera certainement d'une très grande utilité. Plusieurs rues sont en sens unique et pas évident de s'y retrouver dans cette ville... Vous êtes quand même rendus loin!! Je vous aime! Diane